Les avocats du rappeur populaire et originaire de Philadelphie, Meek Mill, ont obtenu une audience d'appel après avoir affirmé non seulement avoir été condamné à tort, mais l'un des policiers arrêtés a menti sous serment.
Dans des documents judiciaires, les avocats de Mill disent que Reginald Graham, un officier de police de Philadelphie maintenant à la retraite, a menti sur ce qui s'est passé autour de l'arrestation de Mill en 2007 et deux autres anciens policiers peuvent soutenir leurs affirmations.
La prochaine audience de Mill, également connue sous le nom de «recours d'urgence après la déclaration de culpabilité», est prévue pour le mois d'avril.
Le procès de Meek Mill a eu récemment de nouveaux développements car l'un des policiers témoignant contre Meek a été trouvé sur une liste de "flics corrompus" à Philly
Tacopina explique que la liste secrète, compilée par le précédent bureau du procureur de Philadelphie, contient les noms des policiers qui se sont parjurés en se trouvant à la barre des témoins ou ont été irréguliers dans leurs arrestations.
Meek Mill's Lawyer Speaks Out On Philly's Secret List Of Corrupt Cops (Interview 2018)
C’est peut-être le début de la fin d’un feuilleton judiciaire qui agite le rap US depuis de longs mois.
Le bureau du procureur de Pennsylvanie vient d’annoncer qu’il avaitdéposé une motion pour permettre la libération de Meek Mil
Meek Mill pourrait être libéré dans quelques semaines, voire quelques jours, mais seulement sous caution,
et ça ne signifie pas pour autant qu’il va pouvoir reprendre une vie normale tout de suite. Son procès n’est pas annulé, évidemment, et il sera donc sous liberté surveillée en attendant l’audience.
La juge Genece Brinkley, très critiquée pour sa sévérité dans l’affaire (à tel point que les avocats de Meek Mill demandent depuis plusieurs mois qu’elle soit récusée), avait encore une fois refusé la libération du rappeur, même sous caution, mais ce nouveau développement dans l’affaire pourrait ne pas lui laisser le choix.