Rap, Hip Hop

James Deano

Live report : James Deano au Lavoir Moderne

James Deano, live, Fils du Commissaire

  • Posted by Sagittarius 
Live report : James Deano au Lavoir Moderne
Le Lavoir Moderne accueillait du 25 au 29 Septembre un curieux personnage, James Deano, le MC belge qui chante « Les blancs ne savent pas danser ». Et c’est justement notre curiosité qui nous a poussé à aller voir le bonhomme ce soir du Jeudi 27 Septembre, dans cette petite salle située pas loin de Barbes, afin d’avoir un avant-goût de son premier album Le Fils du Commissaire et des performances dont James est capable sur scène. Dans les gradins et autour du parquet du caveau charpenté, un petit comité avec du beau monde : Diam’s, Vitaa et Olivier Cachin.

« Ça va les copains ? » demande Deano avant d’entamer son concert aux allures d’avant-première, une grosse heure entrecoupée par quelques interludes comiques (humour belge une fois), le tout dans une ambiance conviviale et bon enfant. En somme, une sorte de ‘three-man-show’ (puisqu’il est accompagné de son acolyte et son DJ) au cours duquel il fait défiler des extraits de son prochain disque : quasiment que de futurs hits (« Fils du Commissaire », « Célibataire », « Les gens sont stressés »…), tantôt funky, reggae, mélancoliques ou carrément métal (James sait jouer de la guitare électrique). Des titres accessibles pour un large public, mais pas ridicules, n'en déplaisent à certains amateurs de rap français.

L’atmosphère chaleureuse de l’endroit est bien rendue par un public enthousiaste et réceptif, surtout lorsque James Deano rappe son tube « Les blancs ne savent pas danser », en invitant une partie du public (des amis belges cachés dans l’assemblée pour la plupart), Diam’s et Vitaa venir danser autour de lui. Dommage d'ailleurs que la rappeuse n'ait pas fait son duo avec James Deano. Pas grave, une petite surprise nous attendait en fin de spectacle : après le charmant récit poétique qu’on pourrait intituler « masturbation, mode d’emploi », James boucle la boucle avec « Branleur de service », son tout premier titre sorti en maxi.

Un rappel ? « Le troisième de ma vie » plaisante-t-il, mais James Deano devra vite s’y habituer car l’avenir proche de cet artiste risque d’être bien plus qu’une simple percée dans le milieu rap français. Mauvaises langues, abstenez-vous, fallait y être pour le croire.
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