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50 Cent poursuit la marque Taco Bell en justice

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50 Cent poursuit la marque Taco Bell en justice
Pour la petite histoire, 50 Cent a, en septembre dernier, intenté un procès contre le number one mondial de la restauration rapide : Taco Bell. Motif : l’usage non autorisé de la notoriété du rappeur lors de la campagne nationale de la chaîne de fast-food.

Taco Bell aurait en effet demandé à la presse de publier une lettre à vocation publicitaire demandant au rappeur de changer son nom de scène en « 79, 89 ou 99 Cent » pour booster le lancement de leur produit « Why Pay More Value ». Lettre à laquelle Fifty aurait voulu, avant publication par les médias, jeter un coup d’œil et éventuellement donner son accord (moyennant évidemment un petit quelque chose…). Ce qui fait qu’après la publication, 50 Cent a décidé de porter plainte avec, à la clef, des dommages et intérêts d’un montant de 4 millions de $.

Et actuellement, Taco Bell semble lui aussi, en bon adversaire qui se respecte, sortir ses griffes en misant de leur côté sur « l’image » de l’artiste. « Il se décrit lui-même comme étant un dealer de drogue et un businessman. Ce procès est une autre manière pour Curtis Jackson d’étoffer un peu plus son personnage de rappeur gangsta en déformant toutes les reconnaissances sincères et de bonne foi dont Taco Bell a fait preuve envers lui », écrit l’avocat de la multinationale sur le Daily News. L’idée étant de discréditer 50 Cent et de faire de ce dernier un artiste qui essaye, par le biais de ce pseudo-procès, de se faire de la pub.

Et à l’avocat du rappeur, Peter Raymond, qui s’étonne de la ferme intention de la firme de travailler avec 50 Cent tout en connaissant le passé houleux de celui-ci, de rétorquer : « Je me demande pourquoi ils ont quand même décidé d’utiliser son nom dans leur campagne publicitaire alors qu’ils disent de lui que c’est un mauvais personnage. »

Et de continuer sur MTV hier (20 novembre) : « M. Jackson a entamé ce procès pour protéger sa précieuse marque de fabrique et ses droits privés des imposteurs tels que Taco Bell, qui cherchent à gagner de l’argent en utilisant son nom sans son accord. M. Jackson porte plainte pour démontrer également que Taco Bell et ses compagnies affiliées ont auparavant utilisé les mêmes tactiques irrespectueuses en produisant des articles de presse utilisant les noms de célébrités telles que Rihanna, Chris Brown, Fergie ou Paris Hilton. M. Jackson croit que Taco Bell doit être arrêté. Avec cette récente saisie du tribunal, Taco Bell n’a pas seulement détourné le nom de M. Jackson, mais ils salissent maintenant son image dans une tentative désespérée de justifier leurs actions impropres. M. Jackson compte vigoureusement poursuivre cette affaire. »

Ces propos de l’avocat, auxquels Taco Bell n’a pas encore répondu, font suite aux diverses annonces faites par la chaîne de restauration concernant ce procès intenté par le leader de G-Unit. La multinationale a notamment qualifié les actes du rappeur d’« attaques agressives et offensantes », perpétrées par une personne « belliqueuse et arrogante » ; cette même personne qui est le créateur d’« un sous-genre de musique hip-hop connu sous le nom de gangsta rap, un style au caractère violent et associé à un gang de rue… 50 Cent a utilisé son passé mouvementé pour cultiver une image d’arrogance et de provocation. Il a des morceaux bien matraqués qui servent à menacer, à provoquer et à intenter des poursuites judiciaires. »

Ci-après les détails, selon les dires des avocats de Taco Bell, de l’offre qu’il aurait faite à 50 Cent. La lettre ouverte, « amusante, mais sincère », qu’ils auraient adressée à Fifty aurait eu un « esprit jovial », mais avec une offre tout à fait sérieuse. « Le défi – demandant à [Curtis] Jackson de, temporairement, changer son appellation en 79 Cent, 89 Cent ou 99 Cent pour 10.000 $ en plus d’une offre de nourriture gratuite pour le rappeur dans toutes les éventuelles stations Taco Bell chez qui il pourrait manger durant la durée du contrat – était un peu ridicule et satirisait, dans un esprit bon enfant, le nom de scène du rappeur et son image publique de rappeur gangsta ».

- JA -
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