Même après avoir vendu plus d'un million d'exemplaires de son premier album "Coming From Where I'm From", Anthony Hamilton est resté simple et naturel. « Alors que j'enregistrais l'album, j’alliais la chanson et ma vie de famille (…) J'ai besoin de cette espèce d’équilibre » a-t-il lancé lors d'une séance photo à New York, pour la sortie de son second album "Ain't Nobody Worryin'", le 13 décembre.

Son attitude calme lui aura servi durant les 11 années d'odyssée. C'est également dans le calme que Hamilton enregistra son nouvel album. Au lieu d'appliquer un plan de stratégie, Hamilton a déclaré qu'il voulait juste que ses chansons puissent transmettre des émotions intenses. "Je ne voulais pas viser trop haut, je n'avais pas envie de perdre mes fans. Je voulais juste être sûr que les morceaux étaient suffisamment agréables à écouter. Je suis très pointilleux là-dessus. Ça peut paraître un peu arrogant, mais j'aime ma voix. Je ne veux entendre aucune fausse note" a-t-il expliqué. La voix chaude et langoureuse de Hamilton rappelle celle des chanteurs de R&B classique tel que Bobby Womack.

Entre les deux albums, Hamilton est retombé dans la drogue, ce qui affecta sa voix. Les médecins lui ont donc ordonné de rester silencieux pendant trois mois. Peu après, Hamilton enregistre 4 titres pour le nouvel album, en l'espace d'une semaine seulement. Après avoir retrouvé sa forme, le chanteur boucle des duos, y compris celui avec Carlos Santana intitulé "All That I Am". Hamilton est en admiration devant cette légende de la musique.

Anthony Hamilton veut maintenant reprendre les tournées et affirme que ces dernières années lui ont appris beaucoup de choses: "Il faut apprendre comment s'y prendre dans le jeu de la politique et des affaires sans perdre son âme. Je prie Dieu pour que je prenne les bonnes décisions, sans pour autant marcher sur les plates bandes des autres".

(AM)