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Nelly

Nelly

  • Nelly
  • Cornell Haynes Junior
  • Rappeur
  • 102 fan(s)

Nelly Albums

A propos de Nelly

  • samedi 2 novembre 1974

    Nelly de son vrai nom Cornell Haynes Junior, est né à Austin, dans le Texas. Il connaît de nombreux déménagements successifs qui l’ont beaucoup marqué (il a même vécu quelque temps en Espagne). « J’ai du faire au moins 8 écoles, enfin j’ai été un peu mis à la porte de 4 d’entre elles, les 4 autres c’était dût à nos déménagement. J’étais donc plus ou moins solitaire, ce qui m’a appris à compter d’abord sur moi-même. Je me parlais beaucoup à moi-même, ben oui, je ne suis pas taré, mais bon, je m’asseyais, je me parlais, je réfléchissais, parce que je sentais que c’était tout ce que j’avais. Mais j’aime mon père, ma mère, ma famille. » Mais les déménagements s’arrêtent pour enfin s’installer à St Louis, dans le Midwest.

    En sortant du lycée Nelly envisage pendant un moment de faire une carrière dans le base-ball après avoir brillé dans le championnat d’été à St Louis, ainsi que dans des camps de divisions mineures pour des équipes comme que les Cardinals de St Louis. Mais il décide de se consacrer au rap, et avec quelques camarades de classes, ils forment les St Lunatics ; Big Lee, Kyjuan, Murphy Lee, et City Spud son petit frère.
    Cependant pour briller en rap quand on débarque d’une ville nommé St Louis, c’est moins évident de s’en sortir que si l’on venait de New-York ou de Californie, et c’est ce qu’il constate : « C’est difficile car on est au milieu, on n’avait pas des Rakim dans notre voisinage en grandissant, ou des NWA…Alors on a décidé de ce qu’on voulait écouter. On a voulu nous aussi être de la partie, amener quelque chose de différent. » Et le groupe commence à se faire connaître en 1996 avec le titre « Gimme What You Got ». Depuis ce moment Nelly et son crew vont en studio tous les jours durant 3 ans.

    Mais frustrer de ne pas trouver de contrat avec un label en tant que groupe et malgré un début de succès underground le crew mise tout sur Nelly pour qu’il réussisse dans une carrière solo ; et de cette tentative en sortira le single « Country Grammar » ; il retient l’attention d’Universal, avec qui il enregistrera son premier album en 2000 « Country Grammar » dont son groupe fera partie des featuring ainsi que d’autres invités comme Lil’Wayne, the Teamsters ou encore Cedric the Entertainer.
    Les ventes s’enflamment en quelques semaines et c’est le début de la gloire, en tout 6 millions d’albums seront vendus et il passera 7 semaines en haut des charts. Tout s’enchaîne vite pour lui peut-être même trop ; « Tu dois toujours penser que quelqu’un te regarde, qu’il y a une caméra quelque part. Je ne peut-être que moi-même, mais je doit être beaucoup plus responsable à ce sujet. Le manque d’intimité est la chose la plus dure à gérer. »
    Nelly impose véritablement son style « midwest swing », sa musique, son look. Bien qu’il s’impose en solo Nelly déclare qu’il est et restera pour la vie un membre des St Lunatics, c’est ce qu’il prouve en sortant le premier album des St. Lunatics « Free City » en 2001 avec comme premier single « Midwest Swing » ou Nelly rappe : « Tu croyais quoi ? Qu’on vivait dans une ferme ? Nous, on a des Mercedes, des Rovers et des Jaguars, des Hummers et des Devilles… » . Le but de Nelly ; celui de mettre sa ville sur la carte du Hip-Hop, se concrétise.

    L’été suivant Nelly réitère son coup de maître en sortant son deuxième album solo « Nellyville », qui reste toujours un album avec un style bien a part, qui présente peu de featuring comme Kelly Rowland sur le morceau « Dilemma », ou Justin Timberlake sur « Work It ». Le premier single « Hot In Here » produit par les Neptunes est un carton et reste numéro 1 durant plusieurs semaines au Billboard.
    Par la suite comme de nombreux rappeur (P.Diddy, Jay-z,…) il décide de lancer sa propre marque de vêtement : VOKAL (Very Organized Kids Warriors), ce qui a rapidement fait grimper son budget vers le haut car en moins de 8 mois, elle s’apprête à générer plus de 22 millions de dollars de chiffre d’affaire. Autre mode qu’il a lancé, mais sans le vouloir c’est celui du pansement ; « Au départ, c’était purement accidentel. Je shootais, je me suis fait une jolie petite entaille et j’ai dû porter un pansement pendant trois semaines. Les gens n’avaient pas l’habitude de voir ça, mais maintenant il y a des mômes qui en mettent ! Quand j’ai vu ça, je me suis dit c’est ouf, parce que tu peux avoir une influence sur la vie des gens. Mais en fait, aujourd’hui, je continue à porter un pansement pour mon petit frère, City Spud, qui est en Zonzon. Je le mets pour lui dire qu’on pense à lui et qu’on tient la baraque jusqu’à ce qu’il revienne. Je le met seulement quand je sais qu’il va être vu. Et sous l’œil gauche, alors que ma balafre était à droite. »

    En 2003, il fait partie de la B.O du film Bad Boys II, avec son compère Murphy Lee et P.Diddy sur le morceau "Shake Ya Tailfeather » et sort par la suite l’album de Murphy Lee sous son label Derrty Entertainment avec Universal derrière lui.
    En novembre 2003, il sort un album où se trouve des remix de ses anciennes chansons « Da Derrrty Versions [The Réinvention] » comme les morceaux "Hot in Herre", "Ride Wit Me", "E.I.", ou encore "Air Force Ones" ou il invite des producteurs et des membres de sa ville plus ou moins connus ; King Jacob, Prentiss Church, Tru, Chocolate Taï.
    Après avoir fait la campagne de pub américaine vantant les mérites du lait, et avoir tourner dans un film « Snipes » où il y joue le rôle d’un artiste hip-hop, après avoir eu des portables customisés Nelly, après avoir posé dans playboy au coté de Nicole Narain; Nelly revient et a sorti le 14 septembre 2004 son troisième opus solo « Sweat/Suit » et devrait également revenir au cinéma dans le rôle d’un footballeur américain.


    Discographie :
    2000 : Country Grammar
    2002 : Nellyville
    2004 : Suit
    2004 : Sweat
    2008 : Brass Knuckles

    Avec St Lunatics :
    2001 : Free City
    2006 : Who's the Boss
    2009 : City Free

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