Avant d’être officiellement baptisé Depeche Mode en 1980, le groupe new wave portait d’abord les noms de French Look, puis de Composition of Sound, lequel s’est formé en 1978 à Basildon, à Essex, par Andy Fletcher (chœurs, synthétiseur), Martin L. Gore (guitare, synthétiseur, chant) et Vince Clarke (synthétiseur). Au début de leur carrière, les Depeche Mode ont donné quelques prestations, mais sans gros succès à part leur tout premier single intitulé « Photographic » intégré dans la compilation, « Some Bizarre Album », sorti en 1981. Remarqué par Daniel Miller, Depeche Mode signe la même année un contrat auprès du label de ce dernier, Mute Records, lequel est d’ailleurs leur maison de disque avant leur éclatement, et ils nous livrent le 5 Octobre leur premier album du nom de « Mode Speak and Spell ». Alors que le disque baigne dans la gloire, grâce au tube au son vague électro-pop, « I Just Can’t Get Enough », Vince Clarke démissionne et sera remplacé par Alan Wilder.

En un espace de dix ans de carrière, le quatuor sort presque tous les ans soit un opus, soit des singles, dont « A Broken Frame » (1982), « Construction Time Again » (1983), « The Singles 81 – 85 » (une compilation sortie en 1985), « A Black Celebration » (1986 – avec une ambiance sombre et plus industrielle), « Music For The Masses » (1987 – qui cartonne grâce aux singles « Strangelove », « Pimpf » et « Never let me down again »).

C’est en Septembre 1984 que Depeche Mode arrive enfin à conquérir le cœur du public américain avec quelques titres de leur 4ème disque intitulé « Some Great Reward », à savoir « People Are People », « Master and Servant » et « Blasphemous Rumours ». Ce disque se distingue par le talent particulier de Martin L. Gore (guitare, chant, synthétiseur), le compositeur de la formation. C’est ainsi que Depeche Mode, nom du groupe inspiré d’un magazine français sur la mode, connaît une ascension fulgurante au cours de leur carrière.

« Concert for the masses », qui marque leur 101ème prestation, est l’une des tournées les plus gigantesques donnée par les Depeche Mode en 1988. Un album live sous le nom de « 101 » arrive dans les bacs en Mars 1989. Cinq mois plus tard, « Personal Jesus », single du disque « Violator », sorti en 1990, est un triomphe ; la preuve, il innonde quasiment la chaîne musicale MTV. Après s’être offert un petit break, Depeche Mode fait son come-back avec un single, « I feel You », et un nouveau clip réalisé par Anton Corbijn, dans lequel Dave a un nouveau look ! Ayant vu le jour en Mars 1993, l’album « Songs of Faith and Devotion » s’oriente vers un style musical plus acoustique et s’embellit avec l’accompagnement des chanteurs de gospel. L’album live de l’opus en question, « Songs of Faith hand Devotion live », sort également quelques mois plus tard.

En 1995, Alan Wilder quitte les Depeche Mode, alors qu’il avait enregistré trois albums solos (« 1+2 », « Hydrology » et « Bloodline ») à son actif au sein de la formation. En outre, à la suite de sa dépression et de son addiction à la drogue, le chanteur Dave Gahan tente de mettre fin à ses jours, mais il n’y parvient pas. Malgré l’instabilité que rencontre Depeche Mode, ils enregistrent « Ultra », un opus livré le 14 Avril en 1997. Quatre ans plus tard, avant la fin de l’histoire du groupe britannique en 2003, Depeche Mode sort son chef d’œuvre intitulé « Exciter » en Mai 2001. A travers les morceaux « When The Body Speaks », « I Feel Loved » et « The Dead of Night », la formation groupe new wave fait preuve de capacité d’innovation et de créativité dans sa musique, en harmonisant l’électro et l’acoustique.


Discographie :
1981 : Speak & Spell
1982 : A Broken Frame
1983 : Construction Time Again
1984 : Some Great Reward
1986 : Black Celebration
1987 : Music for the Masses
1990 : Violator
1993 : Songs of Faith and Devotion
1997 : Ultra
2001 : Exciter
2005 : Playing the Angel
2009 : Sounds of the Universe