Rnb, Soul

Jena Lee

Jena Lee

  • Jena Lee
  • Chanteur/Chanteuse
  • 10 fan(s)

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A propos de Jena Lee

  • jeudi 30 juillet 2009

    Jena Lee bouleverse tous les clichés qui commencent à scléroser le jeune genre du r&b français.

    Jena fait du « émo r&b ». Voilà, le mot est dit, le concept est lancé, et le marketing n’a rien à voir avec cette appellation nouvelle. Jena Lee, jeune fille d’origine chilienne, n’est en effet pas le genre d’artiste qui a besoin des artifices habituels du r&b pour faire entendre sa différence. Jena a étudié le solfège, puis le violon, dès l’âge de 4 ans. Adoptée, elle a grandi dans une petite ville des Pyrénées-Atlantiques. C’est là qu’elle est passée de la pop à la pop moderne de Justin, Britney et autres hit makers du 21ème siècle.

    Pas évident pour une fille de province qui ne dispose pas de réseau, surtout dans une musique comme le r&b, qui a ses places fortes à Paris et Marseille. Avec son magnétophone et un logiciel basique, elle enregistre paroles et mélodies en « mimant » tous les instruments avec sa voix.
    Un de ses morceaux de jeunesse, « Banalité », attire l’attention d’une petite maison d’édition, Vital Song, qui souhaite la signer. Les parents sont d’accord, avec en bémol le rituel « Passe ton bac d’abord ». Jena l’obtient en 2005 et déménage définitivement à Paris en 2006.

    Elle continue à prendre des cours de chant et de danse, mais rien ne se passe pendant deux ans. Elle rencontre le producteur Sulee B. Wax par l’intermédiaire de son éditeur, qui souhaite développer son répertoire. Impressionné par la détermination de Jena, Sulee travaille sur « Banalité » et produit une version de « Rock r&b ».« C’était trop hip hop r&b pour moi. Du coup ça ne s’est pas fait, mais il m’a gardé en tête puisqu’il a contacté pour écrire des textes quand il a commencé à travailler sur l’album de Popstars en 2007. On ne savait pas encore que c’était Sheryfa Luna qui allait gagner, je ne savais même pas si j’écrivais pour une fille ou un garçon ! » Au feeling, Jena Lee propose comme premier texte « Quelque part ». « La prod’ a fait “OK, c’est le premier single“. J’étais trop contente. Et je me suis retrouvée avec cinq chansons sur l’album » résume Jena, qui ne s’est pas contenté d’écrire les textes mais a aussi composé les mélodies vocales. Elle veut aller plus loin que « Quelque part » et révéler son côté obscur.

    « Je suis un peu noire dans mes pensées. Je suis fascinée par la mort, mais pas suicidaire pour autant. Je suis optimiste, mais avec un côté nihiliste. Je n’arrive à écrire que quand je ne me sens pas bien. Il y a toujours quelque chose qui me ronge le cœur ». Ce mal-être post adolescent, l’équipe de Jena l’a bien compris, est celui d’une artiste complète, pas juste d’une auteur de chansons. Jena : « “Quelque part“, je l’ai écrit parce que je sortais d’une histoire amoureuse et du coup j’y ai mis tout ce que je ressentais. Les chansons écrites pour Sheryfa auraient pu être des chansons pour moi. Ça faisait mal de voir des gens qui lui disaient “Tes textes sont trop biens“. Ce que j’écris je le ressens, et j’ai envie de le faire ressentir avec ma voix aussi. »

    Inscrite au concours Urban Music Nation en 2008, Jena se retrouve dans les finalistes et passe à Planète Rap sur Skyrock, où elle chante en live.
    Elle gagnera le concours le 26 décembre et remporte un contrat avec le label Mercury.

    Jena Lee se met vite au travail pour l’enregistrement de son 1er album. Elle rencontre Bustafunk, qui le réalisera, et le guitariste de Silmarils Jimmy, qui amène un son différent, le signe distinctif de ce émo r&b qu’elle a conçu et qu’elle porte sur ses épaules, puisque cette jeune artiste a co-réalisé son premier album, entièrement conçu par elle à partir des 80 titres qu’elle avait maquetté avant d’enregistrer. L’ambiance des morceaux est souvent sombre, jamais désespérée. Jena : « Dans beaucoup de textes il y a des allusions à la mort, mais à chaque fois il y a une touche d’espoir ! »

    Le premier single, « J’aimerais tellement », a connu dix versions avant de trouver sa forme définitive. Et pour l’illustrer, Jena a craqué sur Benjamin, un dessinateur Chinois dont les manhua (manga chinois) ressemblent à des aquarelles photographiques. Les innovations sonores du émo r&b de Jena Lee trouvent un écho graphique dans les animations de Benjamin, faisant du clip de « J’aimerais tellement » une carte de visite idéale pour cette nouvelle artiste… à part ? Pas vraiment : « Je ne veux pas être à part, c’est ça le truc. Je veux que les gens se reconnaissent dans ce que je fais. Ce que je vis, beaucoup de gens le vivent aussi ».

    Une jeune fille comme les autres, une chanteuse qui ne ressemble à personne : Jena Lee débarque, amenant avec elle une nouvelle vision du r&b, marquée au fer rouge des guitares et de l’émotion.

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