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Dj Poska

Dj Poska et John Gali quittent Funky Maestro

Poska, John Gali, Big Broz Recordz

  • Posté par Hamed 
Dj Poska et John Gali quittent Funky Maestro
Grâce à la régularité et au succès de ses compilations « What's the flavor ? », DJ Poska a longtemps été le pilier du label Funky Maestro, si bien que ces deux noms nous semblaient être devenus indissociables. Pourtant, après dix années de bons et loyaux services et une discographie bien remplie (notamment sur le fructueux marché des mixtapes), Poska a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec son label de toujours pour se lancer dans une aventure plus personnelle (en compagnie de DJ Doze et Cyril Allouche) : Big Broz Recordz.

Soucieux de mettre à profit son nouveau départ, et d'amener avec lui des artistes en qui il croit depuis longtemps, Poska a d'ores et déjà annoncé la sortie de l'album de JOHN GALI, « Le Jour G », prévue pour le 9 mai 2006, dont il est le producteur. L'ancien rappeur de la Mafia Underground, depuis longtemps dans les starting blocks avec sa première livraison, aura ainsi l'occasion de prouver sa valeur sur un projet conséquent. Il avait déjà participé à la bande originale du film « Old School », ainsi qu’aux divers projets de Poska : le premier volet de Hostile Hip Hop et la tape G-Station.

Voici les explications de Poska sur son départ de son ancien label et sur ses projets actuels :
« Funky Maestro à été créé en 1994, nous étions trois, Tecnik, Frank et moi-même. On a créé cette appellation en sortant la première mix-tape. On a cherché un nom qui collait à notre image, pour présenter nos projets, parce qu’on ne pouvait pas arriver sans nom de label. La première compilation est sortie en 98. A partir du moment où on a décidé de travailler avec les majors, on a dû se structurer, monter une société, etc.

Depuis, on a continué les mix-tapes, compiles, soirées ; on a travaillé avec pas mal d’artistes au sein de Funky Maestro. Moi, c’était plus les mix-tapes et les compils que je mettais en avant, j’ai fait pas mal de prod’ sur les compils, mais c’est pas ce côté que j’avais mis en avant, c’était le côté DJing et donc depuis 2005, je me suis séparé d’eux en bons termes. Cette séparation s’est faite sur un bon laps de temps. Ce sont les divergences d’opinion et artistiques qui ont fait que j’y ai mis un terme. Ce sont de très bons amis, on se connaît depuis un bail et cette cassure ne s’est pas faite du jour au lendemain.

John Gali a suivi, il a décidé de quitter lui aussi Funky Maestro. C’est à ce moment là que l’on s’est retrouvé et on a discuté… Je pense qu’il voulait partir pour avancer, il voulait foncer, prendre des risques s’il le faut et mettre de l’argent sur la table, le problème que j’avais aussi était cette prise de risque qui est fondamental finalement et qui n’était pas forcement présente auparavant .

Pour moi, l’année 2005 a été une année de réflexion, c’est pour ça qu’on ne m’a pas souvent vu. Ce départ était axé sur l’envie de faire autre chose et comme on était trois et que la majorité l’emportait, j’avais pas envie de rendre des comptes. Là, je vais me consacrer à la production sonore, je préfère faire les choses bien et je veux pas que ça soit blessant pour cette aventure. Souvent, on me dit ‘Funky Maestro, c’est toi parce que l’image mise en avant est la tienne’, mais derrière, il y a du taf’ qu’on ne peut pas négliger, et dire qu’eux n’ont rien fait, ce n’est pas possible.

Si j’ai quitté ce label c’est plus par divergence artistique et une envie d’évoluer. C’est pas que je ne pouvais pas évoluer dans ce label, mais j’ai toujours eu envie de faire des projets à côté, j’avais d’autres envies, eux ne sont pas forcément d’accord avec mes choix et mes futurs projets, en gros la séparation s’est faite quasiment toute seule. Pour garder de bons amis, j’ai préféré mettre un terme de la façon la plus humaine. Je compte pas cracher sur eux, je garde une très belle expérience de ce temps de toute façon, il y a aucune raison de cracher sur eux.

Comme le projet que je suis en train de réaliser est une compil spéciale province, qui comportera plusieurs volumes, j’ai envie de travailler avec d’autres artistes. Nous avons monté ce nouvel Label Big Broz Records.

Pour être productif, le but c’est vraiment de faire avancer les choses, faire de ce label une référence comme Because ou Hostile et pourquoi pas un major !! Ce qui nous fait tenir aujourd’hui, ce n’est pas la ‘maille’, c’est la musique. Si on était pas des passionnés, on lâcherait l’affaire avec toutes les galères qu’on a rencontrées. Là, on arrive avec toujours autant d’enthousiasme. On s’est retrouvé avec Cyril et Dj Doze, qui sont eux aussi producteurs exécutifs. C’est des mecs que j’ai rencontrés super jeune. Cyril a déjà une société, il s’est comment ça tourne. Quand il m’a demandé de m’associer avec lui pour une nouvelle aventure, c’était une grosse décision à prendre et quand je vois ce que nous avons fait en un an, je trouve ça terrible !! Notamment pour l’album « Le jour G » de John Gali, on s’est pas dit on va arriver avec un street CD. Son nom est déjà fait pratiquement, il a participé à pas mal de grands projets avec Sniper et Diam’s. On s’est dit on va partir pour un album.

Avec John, on travaille de façon très optimiste, c’est vraiment par complicité et par univers musical qu’on a réussi à faire ces choses dans son album. Il a apporté un truc sincère, il a bossé avec le cœur et les tripes, il a une certaine maturité dans cet album. Il y a du divertissement car dans les albums de rap français, il y a très peu de gros morceaux « Dance floor ». 113, Rohff, Diam’s et L’Skadrille, l’ont très bien fait, mais il y en a pas tant que ça et c’est dommage. Et le fait d’en avoir plus permettra même aux discothèques de pouvoir les passer. »


Comme vous pouvez le constater, il s’agit d'une réelle recherche artistique qu'éprouve cet activiste du hip-hop. Souhaitons-lui le meilleur pour la suite.
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Commentaires

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    Daddy V - Lun 03 Avr 2006
    • 0

    lol ca va changé le monde du rap é funk francais cé sur mdr

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    Djnemo - Dim 02 Avr 2006
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    oui il est vraiment bon ce mec apparemment son esprit et tout aussi bon des mec comme ça du moins avec cette esprit il y en as pas des masse j'attend de voir ce que tout ça vas donner

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    lexdiamond - Dim 02 Avr 2006
    • 0

    ah bon c une surprise cette nouvelle, nous allons voir ce kil va nous pondre kom prod dans l'avenir kom dj il est pas mal en tout ka!!!!!

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    Hamed - Ven 31 Mar 2006
    • 0

    Grâce à la régularité et au succès de ses compilations « What's the flavor ? », DJ Poska a longtemps été le pilier du label Funky Maestro, si bien que ces deux noms nous semblaient être devenus indissociables. Pourtant, après dix années de bons et loyaux services et une discographie bien remplie (notamment sur le fructueux marché des mixtapes), Poska a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec son label de toujours pour se lancer dans une aventure plus personnelle (en compagnie de DJ Doze et Cyril Allouche) : Big Broz Recordz.

    Soucieux de mettre à profit son nouveau départ, et d'amener avec lui des artistes en qui il croit depuis longtemps, Poska a d'ores et déjà annoncé la sortie de l'album de JOHN GALI, « Le Jour G », prévue pour le 9 mai 2006, dont il est le producteur. L'ancien rappeur de la Mafia Underground, depuis longtemps dans les starting blocks avec sa première livraison, aura ainsi l'occasion de prouver sa valeur sur un projet conséquent. Il avait déjà participé à la bande originale du film « Old School », ainsi qu’aux divers projets de Poska : le premier volet de Hostile Hip Hop et la tape G-Station.

    Voici les explications de Poska sur son départ de son ancien label et sur ses projets actuels :
    « Funky Maestro à été créé en 1994, nous étions trois, Tecnik, Frank et moi-même. On a créé cette appellation en sortant la première mix-tape. On a cherché un nom qui collait à notre image, pour présenter nos projets, parce qu’on ne pouvait pas arriver sans nom de label. La première compilation est sortie en 98. A partir du moment où on a décidé de travailler avec les majors, on a dû se structurer, monter une société, etc.

    Depuis, on a continué les mix-tapes, compiles, soirées ; on a travaillé avec pas mal d’artistes au sein de Funky Maestro. Moi, c’était plus les mix-tapes et les compils que je mettais en avant, j’ai fait pas mal de prod’ sur les compils, mais c’est pas ce côté que j’avais mis en avant, c’était le côté DJing et donc depuis 2005, je me suis séparé d’eux en bons termes. Cette séparation s’est faite sur un bon laps de temps. Ce sont les divergences d’opinion et artistiques qui ont fait que j’y ai mis un terme. Ce sont de très bons amis, on se connaît depuis un bail et cette cassure ne s’est pas faite du jour au lendemain.

    John Gali a suivi, il a décidé de quitter lui aussi Funky Maestro. C’est à ce moment là que l’on s’est retrouvé et on a discuté… Je pense qu’il voulait partir pour avancer, il voulait foncer, prendre des risques s’il le faut et mettre de l’argent sur la table, le problème que j’avais aussi était cette prise de risque qui est fondamental finalement et qui n’était pas forcement présente auparavant .

    Pour moi, l’année 2005 a été une année de réflexion, c’est pour ça qu’on ne m’a pas souvent vu. Ce départ était axé sur l’envie de faire autre chose et comme on était trois et que la majorité l’emportait, j’avais pas envie de rendre des comptes. Là, je vais me consacrer à la production sonore, je préfère faire les choses bien et je veux pas que ça soit blessant pour cette aventure. Souvent, on me dit ‘Funky Maestro, c’est toi parce que l’image mise en avant est la tienne’, mais derrière, il y a du taf’ qu’on ne peut pas négliger, et dire qu’eux n’ont rien fait, ce n’est pas possible.

    Si j’ai quitté ce label c’est plus par divergence artistique et une envie d’évoluer. C’est pas que je ne pouvais pas évoluer dans ce label, mais j’ai toujours eu envie de faire des projets à côté, j’avais d’autres envies, eux ne sont pas forcément d’accord avec mes choix et mes futurs projets, en gros la séparation s’est faite quasiment toute seule. Pour garder de bons amis, j’ai préféré mettre un terme de la façon la plus humaine. Je compte pas cracher sur eux, je garde une très belle expérience de ce temps de toute façon, il y a aucune raison de cracher sur eux.

    Comme le projet que je suis en train de réaliser est une compil spéciale province, qui comportera plusieurs volumes, j’ai envie de travailler avec d’autres artistes. Nous avons monté ce nouvel Label Big Broz Records.

    Pour être productif, le but c’est vraiment de faire avancer les choses, faire de ce label une référence comme Because ou Hostile et pourquoi pas un major !! Ce qui nous fait tenir aujourd’hui, ce n’est pas la ‘maille’, c’est la musique. Si on était pas des passionnés, on lâcherait l’affaire avec toutes les galères qu’on a rencontrées. Là, on arrive avec toujours autant d’enthousiasme. On s’est retrouvé avec Cyril et Dj Doze, qui sont eux aussi producteurs exécutifs. C’est des mecs que j’ai rencontrés super jeune. Cyril a déjà une société, il s’est comment ça tourne. Quand il m’a demandé de m’associer avec lui pour une nouvelle aventure, c’était une grosse décision à prendre et quand je vois ce que nous avons fait en un an, je trouve ça terrible !! Notamment pour l’album « Le jour G » de John Gali, on s’est pas dit on va arriver avec un street CD. Son nom est déjà fait pratiquement, il a participé à pas mal de grands projets avec Sniper et Diam’s. On s’est dit on va partir pour un album.

    Avec John, on travaille de façon très optimiste, c’est vraiment par complicité et par univers musical qu’on a réussi à faire ces choses dans son album. Il a apporté un truc sincère, il a bossé avec le cœur et les tripes, il a une certaine maturité dans cet album. Il y a du divertissement car dans les albums de rap français, il y a très peu de gros morceaux « Dance floor ». 113, Rohff, Diam’s et L’Skadrille, l’ont très bien fait, mais il y en a pas tant que ça et c’est dommage. Et le fait d’en avoir plus permettra même aux discothèques de pouvoir les passer. »


    Comme vous pouvez le constater, il s’agit d'une réelle recherche artistique qu'éprouve cet activiste du hip-hop. Souhaitons-lui le meilleur pour la suite.