La sortie de son tout dernier album « Freedom » est l’occasion pour Akon, qu’il le veuille ou non, de donner son avis sur le choix de ce titre pour l’opus, de s’expliquer sur le non-aboutissement de sa collaboration avec Michael Jackson, ainsi que sur les accusations qui pèsent actuellement sur lui entre autres…

Akon, qui - au départ - voulait intituler son opus « Acquitted », a finalement opté pour « Freedom ». Le chanteur explique : « Le mot "acquitté", quand vous en regardez la signification, équivaut à quelqu'un qui est inculpé pour crime et remis en liberté en raison d'un manque de preuves. J'y ai vu une connotation plus négative dans ce que nous essayions justement de faire. (…) Chaque album est une étape, une sorte de trilogie, une bande-son de ma vie en d'autres termes. »

« Musicalement, nous étions sur la même longueur d’ondes et nous voulions que ça soit spécial. Nous voulions que quand les gens écoutent mon album, ce soit quelque chose qu’ils n’ont jamais entendu. Mais la fuite a stoppé ces projets. Malgré cela, nous ferons plus de choses ensemble dans le futur », déclare le rappeur à propos de sa mésaventure avec le roi de la Pop, Michael Jackson. « Hold My hand », le duo entre les deux artistes, a dû être supprimé de « Freedom » pour cause de « fuite sur Internet » ; d’autant plus que Michael Jackson ne semble pas encore tout à fait prêt pour revenir sur le devant de la scène.

Akon exprime ensuite que, par le biais de « Freedom », il voulait faire part au monde de son envie d’en finir avec les problèmes et partager la vision positive de la vie qu’il a actuellement : « A ce stade de ma vie, j’essaye de me détacher de l’énorme aura de prisonnier. C’est ce qui me fait devenir l’homme que je suis aujourd’hui. J’essaye maintenant de prendre les choses qui étaient si sombres et de répandre de la lumière dessus ». Et des problèmes, la star en a actuellement, car il est sujet à deux accusations distinctes : présumé coupable d’avoir effectuer une danse à forte connotation sexuelle avec une mineure de 14 ans lors d’un concert, puis il est également tenu de s’expliquer sur un acte (accompagné de dommages collatéraux) où il aurait balancé sur le public, du haut de la scène lors d’un autre spectacle, un adolescent de 15 ans.

Et à l’artiste, avec son franc-parler caractéristique, de commenter : « Ils cherchent à me mettre la pression et voir si je vais exploser comme l’aurait fait n’importe quel autre taulard. Mais je ne le ferais pas. Je suis comme Barack Obama – réellement calme et relâché. Ils ne déclencheront plus d’explosions de ma part ».

-JA-